Marianne Dabbadie

Mon souhait pour l’avenir de notre planète

Je suis Marianne Dabbadie, Dr en Sciences de l’Information et de la Communication. J’ai un parcours hybride entre recherche universitaire, recherche industrielle et missions conseil dans les domaines du Traitement Automatique des Langues Naturelles, des réseaux sémantiques, le Management et la Gestion de Projets.
Je connais bien les problématiques liées aux GAFAM et à l’Intelligence Artificielle et m’y intéresse depuis très longtemps, au-delà de mon domaine de recherche et d’expertise spécifique qui est le Traitement Automatique des Langues Naturelles et le web sémantique.

L’importance de l’éthique

Je suis convaincue, en outre, qu’il est indispensable de prendre en main le développement de l’Intelligence Artificielle pour la France et en Europe avec un focus important sur les questions d’éthique, notamment en ce qui concerne la médecine, la Défense Nationale, la protection des données et des libertés individuelles. Ce développement de l’éthique doit pouvoir aller de pair avec la recherche et le développement industriel, pour faire de la France le leader d’une IA citoyenne et industrielle dans un monde en plein développement. Ce qui n’est pas envisageable, c’est de freiner les progrès scientifiques sans adaptation législative ou de régulation.

Penser l’Intelligence Artificielle

Travailler sur l’Intelligence Artificielle c’est accorder une importante particulière à l’aspect pluridisciplinaire d’un champ de recherche alliant Nanotechnologies, Biotechnologies, Informatique et sciences Cognitives et qui met en jeu le devenir de l’humanité. Ce qu’il est important de comprendre c’est que l’intelligence artificielle est coextensive à tous les niveaux de la réalité. Elle implique à la fois la recherche scientifique au niveau mondial, la recherche industrielle et les applications qui en sont faites. Aucune technologie d’avenir ne peut plus se penser en la mettant entre parenthèses. L’enjeu est donc simple et global : il s’agit de mettre l’Intelligence Artificielle au service de l’homme. Ce qui implique de la penser, et non plus seulement de la développer et de l’appliquer.

NBIC

Nano Biotechnologies Informatique et sciences Cognitives

NBIC est l’acronyme d’un champ de recherche pluridisciplinaire alliant Nanotechnologies, Biotechnologies, Informatique et sciences Cognitives.

Il s’agit donc de créer une interconnexion croissante entre l’infiniment petit (les nanoparticules), la manipulation du vivant (biologie), l’intelligence artificielle (informatique) et l’étude du cerveau et des comportements humains (les neurosciences et sciences cognitives).
L’objectif affiché est d’améliorer la vie humaine et de prolonger notre existence, mais aussi d’augmenter l’humain, c’est-à-dire essentiellement sa performance, en rendant ses processus physiologiques et cognitifs dépendants de la technologie.

La finalité des NBIC n’est pas nouvelle. C’est le vieux fantasme humain qui consiste à vouloir vaincre la Camarde, tout en faisant un gigantesque pied de nez aux lois de la nature. Mais le jour où un ordinateur pourra y compris lire dans nos pensées, où les plus « chanceux » d’entre nous, ou du moins les plus riches, devront se conformer au spectre d’un monde parfait, qu’adviendra-t-il de notre libre arbitre, de notre liberté de conscience ?