La guerre cognitive joue avec nos nerfs

Lorsqu’un conflit armé est déclenché, avant même le premier mort, la première explosion, la toute première victime est la vérité.

Quand Vladimir Poutine parle de « dénazification » de l’Ukraine, on a d’emblée compris que la guerre était lancée aussi sur un plan parallèle. Celui des idées. Et depuis plus d’un mois nous subissons collectivement la guerre de l’information, de l’intox et des mensonges à grande échelle, au risque de déclencher une troisième guerre mondiale, exposant toute l’Europe au péril nucléaire. Pour diffuser les idées, en effet, quel meilleur support que l’image, la vidéo, l’écrit, l’oral ? Et quel meilleur media qu’internet, le réseau mondial ? Accessible à tous, à grande échelle, en tout lieu et à toute heure. Quel meilleur rapport qualité prix, en effet, pour une campagne massive de désinformation ? Il y a là de quoi faire rêver n’importe quel dictateur ou terroriste en mal de notoriété… En jouant de nos émotions comme d’un mauvais instrument, la guerre sur le terrain, ils l’ont déjà à moitié gagnée.

Vous l’aurez compris, le cocktail est complet et explosif. Tous les ingrédients sont là : mensonge à grande échelle, volonté de destruction… et la dignité humaine, bafouée.

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