Une menace pour la confidentialité de nos échanges ?
La proposition législative CSAR, surnommée « Chat control » par ses détracteurs, a été lancée par la Commission européenne avec une noble intention : protéger nos enfants des prédateurs sexuels en ligne. Sur le papier, l’idée peut sembler impeccable, mais dans le monde complexe et interconnecté de la vie privée numérique et des libertés civiques, elle a déclenché un véritable tollé. Et pour cause : elle exigerait de nos plateformes en ligne préférées, des services de messagerie aux réseaux sociaux, de scruter sous le microscope chaque iota de nos communications numériques.
Les implications ? Un scanner automatisé, un peu comme le super détective des cyber-espaces, qui fouillerait dans nos photos, vidéos, et même nos conversations privées à la recherche de contenus illicites. Ces algorithmes sont à l’affût des empreintes numériques, traquant les images pédopornographiques en les comparant avec des bases de données maintenues par les autorités. Jusque-là, c’est de la technologie de pointe. Mais c’est là que le bât blesse : le remède pourrait être pire que le mal.